Barberin Président du Conseil de Sion

Refus d’un permis de danse par le président du conseil de Sion

suite à la demande de Chrétien Crettaz
1805 10 août
Consultation: sur place

Type

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Disponibilité

Langue(s)

Nombre de pages

  • 1

Description matérielle

  • Feuillet libre initialement plié pour être envoyé. Adresse

Dimensions

  • 16.8 cm x 22 cm

Catalogue

  • Archives cantonales du Valais

Ressources électroniques

  • Non renseigné

Mots-clés

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Résumé critique du corps du texte

Le texte de cette lettre est relativement court (l’orthographe d’origine est respectée):
 » Sion le 10 août 1905
Monsieur le Président!
Répondant à votre chere lettre d’aujourd’huy j’ai l’honneur de vous dire que le R. Curé Provderville [?], chez qui j’ai envoyé le Petitonaire — Chrétien Crettaz aubergiste vers le pont de la Borgne, l’a renvoyé chez moi avec un billet qui contient son consentement conditionel — en cas que j’y donne le mien. Et comme je sçais ce qui se passe ordinairement dans les vogues pré delaville, et que je ne suis guére empressé de me charger de la responsabilité du mal et des abus qui pourroient s’y glisser, je m’en remets entiérement à ce qu’il vous plaira de faire à cet égard. Agreez les assurances de ma respectueuse considération
Barberin, Président du Conseil »

Ce texte illustre que c’est aussi la crainte de devoir porter la responsabilité des « abus » (grossesses hors mariage, ou autres problèmes de mœurs) qui conduit les responsables des autorités religieuses ou civiles à restreindre l’usage de la danse, ou à l’interdire.

Critère de choix du livre pour le cataloque

Intérêt du document pour attester que l’interdiction de la danse est le résultat d’un consentement au sein d’un même tissus social.

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