Revaz, gendarme - Gay Descombes, gendarme

Procès-verbal contre la veuve Pochon pour avoir permis de danser le dimanche à son domicile

1846 26 février
Consultation: sur place

Type

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Disponibilité

Langue(s)

Nombre de pages

  • 2

Description matérielle

  • Feuillet plié en deux, ligné (tiré d’un cahier?), écriture manuscrite à l’encre noire sur deux côtés.

Dimensions

  • 17 cm x 22.7 cm

Catalogue

  • Archives cantonales du Valais

Ressources électroniques

  • Non renseigné

Mots-clés

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Résumé critique du corps du texte

Le texte du procès-verbal est le suivant (l’orthographe d’origine est respectée):
« L’an mil huit Cent quarante six le Vente Six Fevrier un Rapport nous étant pervenus que la Veuve De Felleber Pochon domissillier a plan-bourront Commune et Parroisse de St. Maurice la quel avait autorisé dans son domissile plusieur personnes a danser avec instrument de musique dans la Journé du dimanche vente deux courent
pour étre assures du fait nous nous sommes rendus Ches la ditte Veuve Pochon qui a déclairé au Soussigné qu’on avait danser ches elle le dimanche aprs midit et que les mussisien étai un nommé Claivaz régent a la Rasse et Maurice fils de Louis Dirac de St. Maurice, les danseur étai les deux fille de Monsieur Mettan President d’Évionaz, Louise fille du meunier Benney, Adelle Coquoz de Fifrai [?] et Commune d’evionaz, un nommé Clair de Mex en compagné de deux de ses Camerade ausi de Mex ses deux dernier la Veuve Pochon na pas su nous dire leurs nom
les soussigné luis ayant demandé si elle avait us la permissions pour laiser danser ches elle elle nous repondit que nom que elle ni avait pas même pansé
d’après les Rapport et laveux de la ditte Veuve même qu’il nous a déclaré que sété la seconde foi qu’on danser ches elle dans le courent de cest dernier yvers
En consequance nous denoncon la Veuve Pochon insi que les danseur a fin que l’amande leurs soit appliquée à teneur la loi
St. Maurice le 26 Fevrieer 1846
Revaz Gendarme
Gay Descombes Gendarme »

Pièce d’anthologie pour ce qui est de l’orthographe. À tort ou à raison, la qualité médiocre de la langue contribue à donner l’impression que les rédacteurs du rapport sont de fieffés imbéciles. Et qu’ils s’égaient, un même jour, à attraper deux veuves qui organisent des moments de danse pour la jeunesse…

Critère de choix du livre pour le cataloque

Caractère comique du document (à cause de la langue); intérêt du procès-verbal qui témoigne du zèle des gendarmes, et des libertés que certaines personnes prennent, par rapport aux lois sur les danses.

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