Lettre d’accompagnement au procès-verbal […] contre la veuve Philibert Pochon, pour avoir laissé danser chez elle

1846 21 juillet
Consultation: sur place

Type

, , ,

Disponibilité

Langue(s)

Nombre de pages

  • 1

Description matérielle

  • Feuillet libre plié en quatre. Écriture manuscrite à l’encre brune.

Dimensions

  • 20 cm x 29 cm

Catalogue

  • Archives du Valais

Ressources électroniques

  • Non renseigné

Mots-clés

, , ,

Résumé critique du corps du texte

Le document, tout comme deux autres pièces du même dossier d’archive (« Procès-verbal contre la veuve Pochon […] » et « Procès verbal contre Marie […] »), atteste tout à la fois que les interdictions de danser étaient appliquées en Valais jusque dans les espaces privés, et qu’elles n’empêchaient pas certaines personnes de prendre la liberté d’y contrevenir.

Le texte de la lettre est lisible, mais pas la signature (l’orthographe d’origine est respectée). Il a de tout évidence été rédigé ultérieurement au procès-verbal, afin d’en accompagner l’envoi.

« Saint-Maurice, le 21 juillet 1846

Monsieur le Président,
Je vous envoie un procès verbal dressé contre la veuve de Philibert Pochon, pour avoir laissé danser chez elle afin qu’il y soit fait droit. J’ai découvert ce matin cette pièce dans mes papiers.
Recevez, Monsieur le Président, l’hommage de mon trés-profond respect,
[?] »

Critère de choix du livre pour le cataloque

Intérêt du document qui témoigne d’une forme de communauté de délateurs. Il semble qu’il faut en quelque sorte que les représentants des autorités soient vraiment unis, pour faire payer chacune de leurs audaces aux contrevenants des lois sur la danse.

Contributeur(s)