Beasley, Marian Dora Malet

Violet, or, the danseuse

A portraiture of human passions and characters
Bruxelles, A. Wahlen, 1836
Consultation: Sur place

Type

Disponibilité

,

Langue(s)

Nombre de volumes

  • 1

Publication / maison d'édition

  • A. Wahlen

Pagination

  • [1-5], 6-326

Description matérielle

  • Relié, dos libre, demi-peau, bon état.

Dimensions

  • 12.9 cm x 20 cm

Autre(s) exemplaire(s) en Suisse

  • Non répertorié

Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger

  • GB LbL General Reference Collection N.1308

Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)

  • Non renseigné

Ressources électroniques

Mots-clés

, ,

Résumé critique du corps du texte

Le récit, rédigé en anglais, suit le parcours d’une jeune danseuse, Violet Woodville, et le début de sa carrière à l’opéra. Dotée d’une beauté remarquable, elle se fait engager pour le rôle de Vénus pour remplacer son amie Emily Norris qui s’est blessée à la cheville peu avant le spectacle. C’est par le biais de la danse à l’Opéra qu’elle se fait connaître de l’aristocratie londonienne et, très vite, elle a de nombreux admirateurs. Parmi eux, M. Stanmore, de qui la mère de Violet espère une demande de mariage pour sa fille et M. D’Arcy, dont Violet tombe petit à petit amoureuse. Dans la suite du récit, la danse est de moins en moins évoquée, jusqu’à ne plus l’être du tout, laissant le lecteur dans l’ignorance quant à la carrière de danseuse de Violet. La danse a joué son rôle dans l’histoire, à savoir de faire entrer Violet dans le monde aristocratique. La suite du récit se concentre sur la romance entre le personnage éponyme et M. D’Arcy. Violet finit par s’enfuir de chez elle avec lui et devient sa maîtresse, perdant tout contact avec sa famille. De plus en plus délaissée par son amant, rongée par la culpabilité d’avoir quitté ses parents, elle se suicide lorsqu’elle reçoit la nouvelle de la mort de son père qu’elle pense avoir causée par sa fuite.
On peut se rendre compte au travers de ce récit de la réputation dont jouissait le métier de danseuse à l’époque. Les jeunes danseuses sont connues pour leurs mœurs légères, et les aristocrates les séduisent dans l’intention d’en faire leur maîtresse mais jamais leur épouse, puisqu’elles sont d’un rang social inférieur. Dans le roman, la seule mention d’une telle union est celle de Mlle Norris et d’un personnage secondaire, M. Harcourt. Cependant, leur mariage est perçu comme quelque peu scandaleux et Mlle Norris a conscience qu’elle doit se montrer très prudente afin de se faire accepter par le milieu de son mari.
L’avis de l’auteur sur la pratique de la danse et sur la profession de danseuse n’apparaît pas clairement à la lecture du récit. Il ne critique pas la danse directement, mais la fin tragique de Violet ainsi que le lien étroit entre cette fin et l’histoire d’amour initiée par sa profession font penser que sa position n’est pas entièrement favorable à la danse. Cependant ce n’est peut-être pas la danse qui est critiquée ici, mais plutôt le mélange des classes sociales qui en découle, ou même l’attitude de la noblesse. C’est en effet M. D’Arcy qui d’abord la séduit, puis en fait sa maîtresse et non son épouse à cause de son statut social. Il n’est pas pour autant seul responsable, d’autant que son milieu n’aurait de toute manière pas bien reçu un mariage avec une danseuse.

Critère de choix du livre pour le cataloque

Représentativité de Violet pour le récit de fiction traitant de la danse (thème mineur), représentation sociale du métier de danseuse

Contributeur(s)

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Remarques sur la rédaction

Fiche établie par CM, assistante de recherche, revue par DK, chercheuse en danse.
19 septembre 2017