Traité de la danse
Type
livreDisponibilité
Berne, GenèveLangue(s)
françaisPublication / maison d'édition
- H. Delarue
Impression
- H. Delarue et Cie, libraires-éditeurs, 5, rue des Grands-Augustin, Ve
Pagination
- [1-5], 6-206
Nombre de pages
- 206
Description matérielle
Relié, cousu, dos collé, couverture carton. État neuf, pages 172-173 collées.
Dimensions
- 12.2 cm x 17.6 cm
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- BE STS TS 14.2.1: 312
- Liste non exhaustive
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- Non renseigné
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- F BnF Tolbiac 8-R-35152 (1927)
Ressources électroniques
Mots-clés
cotillon, quadrille, traitéRésumé critique des parties introductives
La préface donne ses lettres de noblesse à la danse : elle la rattache à la « loi du corps » et à la religion (p. 13). L’auteur ménage ensuite une transition vers le sujet de son traité, la danse sociale (p. 14). La table des matières présente une organisation chronologique de l’histoire de la danse. La préface et la première partie sont centrées sur l’Antiquité égyptienne, grecque et romaine. L’auteur se concentre ensuite sur les genres de la danse « moderne » : allemande, bocane, brandons, branle, gaillarde, menuet, pavane, [rondes], sarabande, tordion. Puis, il s’intéresse au genres récents (env. 1830–1890) : boston, polka, polka-mazurka, polka-mazurka valsée, valse et renseigne « la position du cavalier et de la dame ». Pour finir, les quadrilles sont décrits (par exemple boulangère, carillon de Dunkerque, cotillon, gavotte, gigue américaine, menuet, quadrille américain et français).
Résumé critique du corps du texte
L’auteur affirme que l’interdiction de la danse remonte à l’ordonnance de Childebert 1er de 554 (p. 25) ; et que sa réhabilitation est liée à une fête donnée à Lille sous Philippe le Bon, en 1453 (p. 25), ainsi qu’à l’avènement des Bourbons. La danse aurait été encouragée par Henri III sous le règne duquel est paru L’Orchesographie (p. 26). Desrat précise que son auteur Thoinot Arbeau renseigne la pavane qui « fait fureur dans ces dernières années » (p. 28) ; il ne relève pas les différence qu’il atteste pourtant entre les pavanes anciennes et « actuelles ». Il affirme par ailleurs que les danses du xviiie siècle, telles la courante, la sarabande espagnole, le tordion et la bocane, se trouvent « plus à la portée de tous les danseurs » que la pavane (p. 28) – ce qui est discutable.
Le descriptif qu’il fait de de la gaillarde est référé à Arbeau (p. 37) et celui de la bocane à Piganiol de la Force (second volume de la Description de Paris), dont le nom serait dû à Cordier, un homme « cagneux » et « goutteux » (p. 38) – donc bocan. Desrat relève enfin l’évolution du branle en citant Pierre Rameau et Arbeau. Il évoque laconiquement l’allemande et le tordion (qui pour lui est une version à terre de la gaillarde). Il associe la sarabande, comme beaucoup d’autres, à une origine espagnole (p. 44).
En bref, le traité, quoique citant d’importantes sources, ne traduit qu’une maîtrise très approximative de leur contenu.
Remarques illustration
Illustrations de la bocane (p. 47), du feu de Saint-Jean (p. 55), de la danse des brandons (p. 56), du menuet de la cour (p. 62), du cancan (version masculine, p. 64), de la Monaco (p. 71), du fandango (p. 78), de la polka (p. 90), de la mazurka (p. 91), de la trénis (p. 100), du menuet (p. 135), de la pavane (p. 136). Certaines de ces illustrations (p. 47, 63, 136) sont significatives d’une adaptation des genres et des pièces dansés anciens au goût du xixe siècle, et sont donc intéressante pour une étude historiographique de la danse.
Contributeur(s)
Callirhoé Mützenberg, Dóra KissRemarques générales
La réédition datée de 1927 et détenue à la BnF Tolbiac est Nouveau Traité complet des règles et usages du monde, par G. Desrat, doyen des professeurs étrangers, auteur du Dictionnaire de la Danse.