Lamouille, Madeleine
Autre(s) auteur(s): Weibel, Luc

Pipes de terre et pipes de porcelaine

Genève, Zoé, 1978

Type

Disponibilité

, , ,

Langue(s)

Publication / maison d'édition

  • Zoé

Collection

  • poche

Pagination

  • [7]-155

Nombre de pages

  • 159

Dimensions

  • 10.8 cm x 17.6 cm

Catalogue

  • rero

Autre(s) exemplaire(s) en Suisse

  • Liste non exhaustive

Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger

  • Non répertorié

Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)

Ressources électroniques

  • Non répertorié

Mots-clés

,

Critère de choix du livre pour le cataloque

Ce livre n’accorde pas une place centrale à la danse ; sa présence se justifie cependant, dans le catalogue de Cadanse. En effet, il présente le témoignage d’une femme de chambre qui a vécu au XXe siècle (1907-1993), travaillé en Suisse, et qui témoigne de la présence minoritaire de la danse, dans son quotidien :
« [À Cheyres, village où la jeune femme raconte avoir passé son enfance] les jeunes gens n’avaient pas beaucoup de distractions. Le clergé ne leur permettait pas de danser. Il n’y avait qu’une exception : la fête de la bénichon, le deuxième dimanche de septembre. On pouvait danser pendant deux jours. Le dimanche, on allait comme d’habitude à la messe et aux vêpres, et l’après-midi, à partir de quatre heures, il y avait bal ; on dansait encore le lundi. Pour la bénichon, le boulanger faisait pour tout le village des gâteaux appelés « cuchaules ». Maman en achetait une : c’était notre seule gâterie de l’année. Aux vendanges, on ne dansait pas toujours. Les hommes buvaient, et prenaient de bonnes cuites. » (p. 20-21)
« Les B. [maîtres de la femme de chambre, d’origine aristocratique], donnaient deux-trois bals par an, où était invitée toute la haute société de Lausanne, du canton de Vaud, de Genève : ça faisait des bals de 250 personnes. F., le fleuriste de Genève, venait faire la décoration. Il y avait pourtant deux jardiniers à Valeyres ; on avait toutes les plantes, y compris les plantes de serre : des cyclamens, des primevères, des plantes vertes. Mais c’est F. qui apportait ses fleurs, qui venait décorer le Manoir. La pâtisserie venait par camionnette de la ville. Ces dames faisaient faire leur robes chez les grands couturiers de Genève ou de Paris. Les modistes venaient exprès de Genève, en voiture, pour proposer leurs chapeaux, faire les essayages. » (p. 73-74)

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