Pipes de terre et pipes de porcelaine
Type
livreDisponibilité
Fribourg, Genève, Neuchâtel, ValaisLangue(s)
françaisPublication / maison d'édition
- Zoé
Collection
- poche
Pagination
- [7]-155
Nombre de pages
- 159
Dimensions
- 10.8 cm x 17.6 cm
Catalogue
- rero
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- FR BCU centrale NP 78.2272
- GE BGE Zs 1487/4
- NE BVCF CFV 920 LAM
- Liste non exhaustive
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- Non répertorié
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- GE BGE BGE Zs 1487/4 (1997)
- VS MV Sion BCV PA 28824 (1988)
- FR BLL BBULC 92LAMO (1983)
Ressources électroniques
- Non répertorié
Mots-clés
bal, littérature romandeCritère de choix du livre pour le cataloque
Ce livre n’accorde pas une place centrale à la danse ; sa présence se justifie cependant, dans le catalogue de Cadanse. En effet, il présente le témoignage d’une femme de chambre qui a vécu au XXe siècle (1907-1993), travaillé en Suisse, et qui témoigne de la présence minoritaire de la danse, dans son quotidien :
« [À Cheyres, village où la jeune femme raconte avoir passé son enfance] les jeunes gens n’avaient pas beaucoup de distractions. Le clergé ne leur permettait pas de danser. Il n’y avait qu’une exception : la fête de la bénichon, le deuxième dimanche de septembre. On pouvait danser pendant deux jours. Le dimanche, on allait comme d’habitude à la messe et aux vêpres, et l’après-midi, à partir de quatre heures, il y avait bal ; on dansait encore le lundi. Pour la bénichon, le boulanger faisait pour tout le village des gâteaux appelés « cuchaules ». Maman en achetait une : c’était notre seule gâterie de l’année. Aux vendanges, on ne dansait pas toujours. Les hommes buvaient, et prenaient de bonnes cuites. » (p. 20-21)
« Les B. [maîtres de la femme de chambre, d’origine aristocratique], donnaient deux-trois bals par an, où était invitée toute la haute société de Lausanne, du canton de Vaud, de Genève : ça faisait des bals de 250 personnes. F., le fleuriste de Genève, venait faire la décoration. Il y avait pourtant deux jardiniers à Valeyres ; on avait toutes les plantes, y compris les plantes de serre : des cyclamens, des primevères, des plantes vertes. Mais c’est F. qui apportait ses fleurs, qui venait décorer le Manoir. La pâtisserie venait par camionnette de la ville. Ces dames faisaient faire leur robes chez les grands couturiers de Genève ou de Paris. Les modistes venaient exprès de Genève, en voiture, pour proposer leurs chapeaux, faire les essayages. » (p. 73-74)