Nouvelles asiatiques
Type
livreDisponibilité
Berne, Fribourg, Genève, Neuchâtel, ZurichLangue(s)
françaisPublication / maison d'édition
- Didier et Cie
Nombre de pages
- 436
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- ZH MG F 4597
- Liste non exhaustive
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- Non renseigné
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- BE Uni Bibliothek BeM ZB LG 9774 (1876)
- NE BPUN BPUN SB 713 (1914)
- FR BCU Beauregard EM 792 (1920)
- FR BCU centrale NA 77.1788 (1924)
- NE BVCF CFV GOB N (1925)
- GE BGE BGE Sb 339 (1935)
- GE BGE BGE Hf 5376 (1939)
- BE BN N 140865 (1974)
- FR BCU centrale NA 76.1442 (1974)
Ressources électroniques
- Non renseigné
Mots-clés
littératureRésumé critique du corps du texte
Les nouvelles n’ont pas été lues intégralement, aussi ce commentaire ne porte que sur la première nouvelle, intitulée La danseuse de Shamakha, qui nous semblait être la seule en lien avec la danse.
Le récit suit Don Juan Moreno y Rodil, un ancien lieutenant espagnol qui a fui son pays après une insurrection militaire infructueuse.
Moreno s’engage dans l’armée russe. En chemin, il recontre Assanoff, un Tatar russe musulman. Les deux comparses voyagent jusqu’à Shamakha où ils assistent à une représentation de fameuses danseuses. Omm-Djéhâne – une des danseuses dont ils avaient déjà entendu parler précédemment – glisse à Assanoff de la retrouver après la représentation.
Lorsqu’il la rejoint dans sa loge, elle lui explique qu’elle est Tatare elle aussi, qu’ils sont cousins et qu’elle l’a attendu toute sa vie. Elle lui demande de l’épouser et de fuir avec elle, de la sauver de ce monde occidental qu’elle méprise. Il commence par refuser, mais elle chante et danse pour lui, ce qui lui rappelle l’époque de son enfance qui précède le masacre de sa tribu par les Russes. Il accepte donc de fuir avec elle, et lui donne rendez-vous là où il loge avec Moreno, mais il parle à ce dernier de son projet. Moreno ne l’approuve pas, bien au contraire. Il tente plutôt de dissuader Assanoff, mais s’aperçoit qu’il n’y parvient pas. Ses paroles ont malgré tout eu un effet car Assanoff se met à douter de sa décision : il connaît à peine Omm-Djéhâne, ne ressent que peu d’appartenance à sa culture d’origine, et fuir dans les montagnes est une entreprise dangereuse qu’il aimerait éviter. Il sort donc, laissant Moreno accueillir sa fiancée.
Lorsqu’il revient, soûl, il renie sa famille et dit à Omm-Djéhâne de partir. Elle réalise que cet homme n’est pas celui qu’elle espérait, et, renonçant à fuir avec lui et son comparse, elle les laisse seuls.
Assanoff et Moreno quittent ainsi Shamakha pour Bakou sans Omm-Djéhâne.
Beaucoup plus tard, alors que Moreno rentre chez lui une nuit d’hiver, Omm-Djéhâne le retrouve ; elle meurt sur le pas de sa porte. Il apprend ensuite qu’elle s’est laissée mourir car elle était tombée amoureuse de lui, un Occidental, et qu’elle estimait avoir trahi son peuple par son amour.
Le principal lien de ce texte avec la danse est le personnage d’Omm-Djéhâne. La danse qu’elle pratique a la fonction de la séduction non pas charnelle mais idéologique ; cette danse dont la portée et les enjeux sont aussi déterminants qu’atypiques n’est pas décrite en détail.
Critère de choix du livre pour le cataloque
Représentatitivité des textes littéraires convoquant la danse.
Contributeur(s)
Callirhoé MützenbergRemarques sur la rédaction
21 décembre 2017