Lettre contre les danses et les cabarets
Type
archive, lettres, manuscritDisponibilité
ValaisLangue(s)
françaisNombre de pages
- 4
Description matérielle
Feuillet libre plié en deux. Manuscrit rédigé à l’encre brune, sur ses quatre côtés.
Dimensions
- 19 cm x 22 cm
Catalogue
- Archives cantonales du Valais
Ressources électroniques
- Non renseigné
Mots-clés
danse en Suisse, danse sociale, interdiction et réglementation des dansesRésumé critique du corps du texte
La lettre est assez représentative d’un discours contre les danses. Elle ne donne certes ni détails sur le contexte ni précisions sur les tenants ou les aboutissants précis des interdictions contre les danses ou les cabarets aussi son intérêt reste relatif, mais elle défend l’idée d’une amende qui ne soit pas trop lourde et pas infligée aux danseurs mais plutôt aux musiciens et aux organisateurs des bals.
Par ailleurs, rédigée par un représentant de l’autorité civile, elle reprend néanmoins des arguments déployés ordinairement par les autorités religieuses. Les arguments typiquement catholiques (relatifs aux questions de mœurs) sont mêlés à ceux qui d’ordinaire sont associés aux discours protestants (arguments relatifs aux questions économiques).
Extraits respectant l’orthographe d’origine:
« Les Danses trop multipliées surtout celle qui ont lieu pendant la nuit ont bien des inconvénients, il n’est pas douteux qu’elles ne soyent un objet de dépense et qu’elles nuisent aux bonnes meurs. Les ministres du culte les agents et même les administrations communales desirent qu’elles soyent interdittes… »
« … je regarde comme trés utile que les danses a l’exception de celles de noces soyent defendues sans la permission par ecrit de l’administration de la commune… »
« Quant à l’amende elle me semble trop forte, et il seroit a propos de declarer si elle regarde tous les Danseurs ou simplement les joueurs d’instruments et ceux chez lesquels on danse. »
Critère de choix du livre pour le cataloque
Intérêt de la lettre pour l’étude de l’argumentaire contre les danses tel qu’il se déploie dans la perspective des autorités civiles.