La grande danse macabre des vifs
Type
document iconographique, porte-folioDisponibilité
NeuchâtelLangue(s)
françaisPagination
- Aucune
Nombre de pages
- 25
Description matérielle
Non relié, bon état.
Le catalogue rero explique que le document contient « quarante estampes, eau-forte, noir et blanc ; chacune env. 160 x 115 mm ou plus petite, sous 4 couvertures illustrées ».
Dimensions
- 18.5 cm x 25.9 cm
Catalogue
- rero
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- Non répertorié
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- Non renseigné
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- Non renseigné
Ressources électroniques
- Non renseigné
Mots-clés
danse des morts, érotisme, parodieRemarques illustration
Le porte-folio ne comprend pas de texte, néanmoins son contenu interpelle. En effet, au regard du titre, ce contenu paraît particulièrement provocateur voire parodique puisque les scènes représentées sont très majoritairement érotiques et parfois référées à des oeuvres préexistantes. À titre d’exemple, la première gravure représente une femme qui se balance sur une escarpolette et qui s’élève dans les airs en écartant les jambes face à l’observateur de la gravure. Le bas du corps de la femme est dénudé et son sexe observé par deux policiers qui se trouvent respectivement devant et derrière elle. La gravure est dédiée à Fragonard; elle fait écho sans aucun doute à l’œuvre du maître intitulée Les Hasards heureux de l’escarpolette (1767).
Le lien entre les scènes représentées et le thème de la danse macabre est difficile à établir, à moins que l’on considère que c’est d’une danse métaphorique dont il s’agit ici; et que cette danse n’est pas celle de la mort, mais de la petite mort.
Critère de choix du livre pour le cataloque
La source n’est pas véritablement pertinente pour le catalogue Cadanse. Elle a été maintenue pour démontrer, s’il en faut, que le terme « danse » est loin d’être systématiquement employé au sens propre.
Contributeur(s)
Dóra KissRemarques sur la rédaction
18 juin 2019