Interrogatoires et aveux de Marie
Type
archive, manuscritDisponibilité
JuraLangue(s)
françaisPagination
- 1-13
Nombre de pages
- 13
Description matérielle
Feuillets cousus
Dimensions
- 21 cm x 32 cm
Catalogue
- AAEB
Ressources électroniques
- Non répertorié
Mots-clés
danse en Suisse, danse sociale, interdiction et réglementation des danses, sorcellerie, texte de loiRésumé critique du corps du texte
…par le maître d’hôtel, le prévôt, le receveur (minute).
Dates des interrogatoires: 5 juillet: p. 1-3. 11 juillet: p. 4-5. Par devant le prévôt, le receveur et le gros voëble. 15 juillet (matin): p. 7-8. Idem. Le texte est désormais plus complet et comporte les questions posées à Marie et ses réponses en marge. 15 juillet (après-midi): p. 9-10. 17 juillet: p. 10-13. Idem, « au poille de la porte du chasteau ». 18 juillet: p. 13. « Au poille de la porte ».
A noter: Lieux du sabbat: p. 4. Mention d’un « voyaige a Dornach » pour obtenir la guérison de la jambe de Jeanne, fille de Peterman Ferlin, de Courfaivre (p. 4). Mentions de divers pèlerinages effectués par elle pour obtenir la guérison de diverses personnes (p. 6). Elle donne des indications sur sa famille et elle-même (par ex.: elle ne sait compter que jusqu’à 12) (p. 7). Elle doit dire ses prières aux officiers (elle les sait mal) et elle affirme que les curés de Courfaivre et de Courroux qui l’ont entendue en confession en étaient satisfaits (p. 7, question 3; voir aussi question 4, p. 8). Récit de la façon dont elle s’est donnée à son démon Karmuss, alors qu’elle était paralysée depuis 7 ans à cause d’une pomme offerte par une sorcière, Clémence de chez le Maigien (p. 8). Récit de la fabrication de grêle (p. 9). Récit du sabbat (p. 10-11). Récit de diverses maladies causées à des personnes et de quelques pratiques de guérison (p. 11-13). A noter: méthode pour guérir des chevaux (p. 13, question 15; voir aussi le no 1, p. 4-5). A une date non déterminée, elle a été convoquée par le Weihbischof (évêque auxiliaire) et le châtelain de Delémont qui l’ont interrogée sur ses prières et sur ses pratiques de guérison; ils lui ont ordonné de cesser celles-ci (et l’évêque auxiliaire lui a donné une étrenne de 15 s.) (p. 13; voir aussi no 4, p. 5). A la fin, elle est prévenue que ses méfaits lui vaudront la mort et est sommée de confesser tout autre délit. Elle n’en avoue pas d’autre et prie qu’on lui laisse la vie (p. 13).
Annexes et autres documents
Critère de choix du livre pour le cataloque
Intérêt de la source pour la longue description du sabbat qui y figure.