Interrogatoire de Cécile née Jacquot, veuve de Perrin Maillat de Bressaucourt
Type
archive, manuscritDisponibilité
JuraLangue(s)
françaisPagination
- [1-8]
Nombre de pages
- 8
Description matérielle
Deux feuillets pliés en deux et cousus. Manuscrit à l’encre brune.
Dimensions
- 21 x 32
Catalogue
- AAEB
Ressources électroniques
- Non renseigné
Mots-clés
danse en Suisse, danse sociale, interdiction et réglementation des danses, sorcellerie, tortureRésumé critique du corps du texte
Descriptif tiré du catalogue: « Dates des interrogatoires et points notables: 25 oct.: p. 1-2. Elle est soupçonnée de s’être mêlée de guérir des maladies inconnues; elle nie avoir donné ou ôté nulle maladie [par sorcellerie] (p. 1), mais reconnaît avoir « baillé les herbes mentioné » par les témoins (voir no 1) (p. 2). 28 oct.: p. 2. Elle persiste à nier et affirme « que les herbes pouvoient guérir naturellement, nomément estant demandées pour l’honeur de Dieu et estant baillées de bone amitié. Item, [à] Jeanne, 2[e] tesmoing et autres, elle avoit baillé de l’herbe nomée de l’aiche [aise? voir p. 6], qu’est fort bone pour le bestial ». 30 oct.: p. 2-5. Comme elle persiste à nier, elle est condamnée à la torture simple et sans pierre (« seulement soublevée par quelque peu de temps de terre », p. 2-3). Premiers aveux, dont la participation au sabbat (au Creugenat et au lieu-dit du Valberban), la dénonciation de deux complices, le fait qu’elle possède encore du poussat enterré près d’un saule (p. 4). 31 oct.: p. 5. Dépositions complémentaires de deux témoins (suite aux aveux de Cécile) [voir la pièce no 4]. 4 nov.: p. 5-7. Nouveaux aveux sous la menace de la torture (avec parfois des vérifications ultérieures mentionnées dans les ajouts marginaux). Elle disculpe les 2 femmes dénoncées par elle à la p. 4 (p. 6), ce qui sucite une nouvelle torture amenant de nouvelles dénonciations (et de nouvelles rétractations signalées en note marginale) (p. 7). 6 nov.: p. 7. Disculpe certaines femmes dénoncées par elle, malgré la menace de torture. Elle confesse « d’avoir faict un pacte avec les autres d’en cas que l’une fust mise prisonière, elle ne nommeroit les autres. » 14 nov.: p. 7. Elle répète ses aveux devant les 7 « hommes d’honneur », et les officiers donnent « assignation par devant les 24 juges criminels. » »