[s.n.] Canton de Berne, communes annexées du Jura

Interdiction des danses

[dossier d'archives sans lieu d'édition], [sans éditeur], 1939 date approximative
Consultation: sur place

Type

, ,

Disponibilité

Langue(s)

Publication / maison d'édition

  • [sans éditeur]

Catalogue

  • archives cantonales jurassiennes

Autre(s) exemplaire(s) en Suisse

  • Non répertorié

Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger

  • Non répertorié

Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)

  • Non répertorié

Ressources électroniques

  • Non répertorié

Mots-clés

, ,

Résumé critique du corps du texte

La cote 434 PY 18 correspond à un dossier comportant 18 lettres dont la première, rédigée le 21 septembre 1939, émane de la direction de la police du Canton de Berne. Le texte de cette lettre, dont plusieurs reproductions ont été versées au dossier, est le suivant :

« Aux préfectures du Canton de Berne

CONFIDENTIEL

Nous sommes chargés d’étudier la question de voir s’il ne serait pas de raison, vu la mobilisation de l’armée suisse, et la situation internationale particulièrement sérieuse et grave du moment, de prendre des dispositions quant à la réduction des danses publiques et autres distractions de ce genre, sinon, de faire appliquer une restriction dans l’octroi d’autorisations y relatives. Il y a lieu de se remémorer les prescriptions édictées par le Conseil exécutif à l’occasion de la guerre mondiale de 1914-1918. Nous vous prions de bien vouloir nous faire part confidentiellement de votre opinion à ce sujet après vous être mis éventuellement en rapport avec l’une ou l’autre autorité communale. Vous nous rendriez service en nous donnant réponse dans un délai de 8 jours. Le Directeur de la police du Canton de Berne Aux conseils de: Porrentruy, Alle, Courgenay, Courtemaiche, Charmoille, Bonfol, Chevenez, St-Ursanne, Boncourt, Cornol, Miécourt, Fontenais. »

Des réponses non signées figurent dans le dossier, notamment rédigée simplement au bas du courrier, comme:

[Sans date, au crayon bleu]

« Il convient de proposer la suppression de la danse jusqu’au Nouvel An, en raison de la gravité du temps et des sombres perspectives d’avenir. Les réjouissances viendront à leur heure. Pour l’instant il faut éviter de narguer ceux qui souffrent. Tout doit être mis en œuvre pour soulager les misères et apaiser les souffrances. »

Les réponses signées qui sont conservées dans le dossier émanent des communes suivantes: Boncourt, Chevenez, St-Ursanne, Miécourt, Cornol, Fontenais, Bonfol, Charmoille, Alle, Courgenay, Courtemaiche.

Les réponses des communes sont adressées à la préfecture de Porrentruy.

Au dépouillement de toutes les lettres, il apparait que tous les avis ne convergent pas sur la question de l’interdiction de danser durant le début de la seconde guerre mondiale, notamment en ce qui concerne les dancings. En effet, leur fermeture est sollicitée par la préfecture de Porrentruy pour tout le Canton de Berne à deux reprises en 1940, sans effet.

Une des pièces au dossier fait la liste des autorités communales à renouveler à fin 1939 ; elle ne semble pas être en lien direct avec les autres pièces.

Critère de choix du livre pour le cataloque

Intérêt du dossier pour la question des motifs de l’interdiction de la danse.

Contributeur(s)

Remarques sur la rédaction

La saisie de l’ensemble du dossier est envisagée.

Février 2019.