Fête des Vignerons de Vevey 1865
Type
partition musicaleDisponibilité
France, VaudLangue(s)
françaisPublication / maison d'édition
- S. Richault
Impression
- Richard Lesser Libraire Editeur, Vevey
Pagination
- 1–7
Nombre de pages
- 7
Description matérielle
Cahier sans couverture. État fragile.
Dimensions
- 33.5 cm x 25.5 cm (oblong)
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- GE CM Rpo 277/2/i
- Liste non exhaustive
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- F BnF Richelieu Musique VM12 E-1859
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- Non répertorié
Ressources électroniques
- Non répertorié
Mots-clés
airs de ballet, Fête des vignerons, valseRésumé critique des parties introductives
Table des matières reconstituée
Introduction p. 1
Valse p. 2–6
Coda p. 6–7
Résumé critique du corps du texte
Comme annoncé en page de titre, la musique de cette valse est directement tirée de la partition de la musique de la Fête des vignerons de 1865. Elle est bien sûr aménagée et modifiée afin de correspondre à la forme de la danse.
L’introduction reprend et résume l’« Invocation du grand prêtre de Palès » (Scènes du printemps, Partie allégorique, no7 de la partition complète de la musique de la Fête des vignerons de 1865) « Palès, déité des prairies… ». La première partie de la Valse reprend l’air du chœur qui suit « Jeunesse de l’année… ». La deuxième partie (Grazioso) reprend l’« Entrée des faucheurs et des faucheuses faisant le simulacre de leurs travaux » (Ballet du printemps mêlé de chant, Partie pittoresque – Simulacre des travaux, no10 de la partition complète de la musique de la Fête des vignerons de 1865). Il y a une logique certaine dans cet arrangement puisque l’ « Invocation du grand prêtre » servait en quelque sorte d’introduction au chœur qui la suivait (ici introduction à la première partie de la valse) et que l’« Entrée des faucheurs et des faucheuses faisant le simulacre de leurs travaux » était la véritable partie chorégraphiée et dansée du « Ballet du printemps » (ici deuxième partie de la valse). La fonction musicale dans l’arrangement reprend donc en grande partie la fonction musicale de la musique originale et la valse se danse ainsi en grande partie sur un air qui était déjà à l’origine dansé.
L’arrangement est bien fait, pianistique, et d’une difficulté moyenne. Les tonalités d’origine ne sont pas respectées : introduction et première partie de la valse en sol majeur au lieu de mib majeur ; la deuxième partie de la valse en do majeur au lieu de ré majeur. La coda revient en sol majeur et réunit les thèmes de la première et seconde partie de la valse. La parenté mélodique de ces deux thèmes montre qu’Anthony Grast a soigné l’unité thématique de sa musique scénique. Le choix qu’il a fait pour son arrangement en valse met en évidence ce soin.