Werth, Léon

Danse, danseuse, dancing

3ème édition
Paris, Rieder & Cie, 1925

Type

Disponibilité

Langue(s)

Publication / maison d'édition

  • Rieder & Cie

Pagination

  • [1-9[-196

Nombre de pages

  • 196

Description matérielle

  • Relié, collé, bon état (papier jauni).

Dimensions

  • 12 cm x 18 cm

Catalogue

  • rero

Autre(s) exemplaire(s) en Suisse

  • Non répertorié

Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger

  • Non renseigné

Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)

  • Non renseigné

Ressources électroniques

  • Non renseigné

Mots-clés

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Résumé critique du corps du texte

La table présente quatre chapitres: « Danse et danseurs » (avec cinq parties concernant les étapes de la formation), « Dancings et bals » (avec seize parties différenciant les sortes de danses et d’événements), « Le dialogue sur la danse » et « Danseuses dans la tête » (sans division en parties). L’ensemble du volume est un plaidoyer pour la danse sociale.

Dans le premier chapitre, l’auteur fournit des recommandations (premier chapitre, seconde partie: « Premières leçons » et parties suivantes: « Danseurs professionnels » — habitués — et « Les amateurs » —débutants, maladroits—). Il  donne les principes de la danse sociale tout en adoptant un ton léger. La forme du dialogue est parfois adoptée (par exemple, premier chapitre, troisième partie: « Le maître a dit… »).

Dans le second chapitre, l’auteur place le décor de la pratique des danses sociales, invitant le lecteur au voyage, au rêve, ou au réalisme peut-être. Ce décor est à la fois dépaysant (voir second chapitre, première partie: « Washington ») et luxueux (même chapitre, seconde partie et suivantes, qui évoquent des lieux de danse de l’époque: « Mac-Mahon », « Claridge », « Daunou », « Frolics », « Carlton »). Les parties suivantes sont autant de tableaux vivants de scènes de danse, plus ou moins flatteurs selon les cas. Leurs titres annoncent d’emblée l’éclectisme: « Souper dansant », « Tabarin, cinq heures », « Moulin rouge, cinq heures », « Magic », « Bullier », « Le bal Wagram », « Danse à Robinson », « Danse au village », « Danse à bord », et pour finir, « Danse coloniale ».

Si la prose est généreuse en descriptions des lieux comme en digressions, elle réserve néanmoins quelques passages à l’évocation de la danse et de son style, variables d’un contexte à l’autre, et surtout plus ou moins réussies. « Carlton, six heures » critique la danseuse de type timide ou réservé: « Elle veut danser, et cependant elle s’écarte trop de son danseur. Elle veut danser et n’être que pudeur. Il faut choisir. Elle ne danse pas. Elle fuit. Ainsi elle ne permet point ce mobile équilibre à deux qui est toute la danse. Elle refuse ce contact que la convention autorise et se refuse à cette promiscuité que la convention annule (p. 80). « Danse au village » évoque avec admiration les danseurs de Bourgogne: « Ils alternent la marche oscillante et la crépitation des petits pas. Ils savent que la danse n’est ni balancement ni giration mécanique. Ils dansent avec style, avec une souplesse concentrée qui ne s’exhibe pas. Ils étonneraient un maître de danse » (p. 141-142).

La lecture de l’ensemble permettrait peut-être de trouver quelques autres passages révélateurs de techniques et de conventions datant de la première moitié du XXe siècle.

Critère de choix du livre pour le cataloque

Représentativité de l’écrit hybride de danse, entre romance et traité.

Rareté de la source dans les bibliothèques suisses et représentativité des sources détenues dans le Canton de Neuchâtel.

Contributeur(s)

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Remarques sur la rédaction

Le résumé critique fait état d’un dépouillement partiel aussi il pourrait être complété. Rédaction DK, révision FM.

Février 2019. Révision novembre 2019.