Sierro, Jean Auteur présumé

Brouillon d’une lettre à adresser à une tenancière de café

1890 date incertaine

Type

Disponibilité

Langue(s)

Description matérielle

  • Un feuillet

Dimensions

  • 13.4 cm x 21.1 cm

Catalogue

  • Catalogue des archives cantonales de l'Etat du Valais

Autre(s) exemplaire(s) en Suisse

  • Non renseigné

Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger

  • Non renseigné

Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)

  • Non renseigné

Ressources électroniques

  • Non répertorié

Mots-clés

Résumé critique des parties introductives

Pas de partie introductive

Résumé critique du corps du texte

Ce brouillon d’une lettre à adresser à une tenancière de café, dont le nom n’est pas cité, a été écrit par le révérend curé de Saint-Léonard, certainement Jean Sierro. Il lui fait part de sa peine et de sa désapprobation parce qu’elle a autorisé la danse dans son établissement.

Le curé commence par évoquer sa charge d’âme et que c’est à ce titre qu’il s’adresse à la destinataire de sa lettre.

« […] Je dois donc vous dire que j’ai été on ne peut plus peiné en apprenant que, pour ne citer que ce jour-là, dimanche dernier, jour de la Chandeleur, vous avez autorisé la danse chez vous. Mon cœur de prêtre saigne toujours lorsque je vois mes paroissiens s’exposer à l’occasion du péché ; vous ne pouvez pas ignorer que la danse est pour le plus grand nombre une occasion prochaine de péché. Je veux croire que l’idée du gain a été le seul mobile de ces soirées. Permettez-moi de vous le dire, Madame, que vous vous êtes trompée. Vous devez savoir que un gain que Dieu ne peut pas bénir fond entre les mains de celui qui le réalise comme un morceau de glace fond entre les mains d’un enfant. […] »

Contributeur(s)