Brouillon d’une lettre à adresser à une tenancière de café
Type
manuscritDisponibilité
ValaisLangue(s)
françaisDescription matérielle
Un feuillet
Dimensions
- 13.4 cm x 21.1 cm
Catalogue
- Catalogue des archives cantonales de l'Etat du Valais
Autre(s) exemplaire(s) en Suisse
- Non renseigné
Autre(s) exemplaire(s) à l'étranger
- Non renseigné
Edition(s) antérieure(s) ou postérieure(s)
- Non renseigné
Ressources électroniques
- Non répertorié
Mots-clés
interdiction et réglementation des dansesRésumé critique des parties introductives
Pas de partie introductive
Résumé critique du corps du texte
Ce brouillon d’une lettre à adresser à une tenancière de café, dont le nom n’est pas cité, a été écrit par le révérend curé de Saint-Léonard, certainement Jean Sierro. Il lui fait part de sa peine et de sa désapprobation parce qu’elle a autorisé la danse dans son établissement.
Le curé commence par évoquer sa charge d’âme et que c’est à ce titre qu’il s’adresse à la destinataire de sa lettre.
« […] Je dois donc vous dire que j’ai été on ne peut plus peiné en apprenant que, pour ne citer que ce jour-là, dimanche dernier, jour de la Chandeleur, vous avez autorisé la danse chez vous. Mon cœur de prêtre saigne toujours lorsque je vois mes paroissiens s’exposer à l’occasion du péché ; vous ne pouvez pas ignorer que la danse est pour le plus grand nombre une occasion prochaine de péché. Je veux croire que l’idée du gain a été le seul mobile de ces soirées. Permettez-moi de vous le dire, Madame, que vous vous êtes trompée. Vous devez savoir que un gain que Dieu ne peut pas bénir fond entre les mains de celui qui le réalise comme un morceau de glace fond entre les mains d’un enfant. […] »