Röthlisberger, Ernest

Artistes neuchâtelois

Vème exposition de la Section neuchâteloise des peintres, sculpteurs et architectes suisses aux salles Léopold-Robert
Neuchâtel, 1914

Type

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Disponibilité

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Langue(s)

Impression

  • SPSAS, Section neuchâteloise

Dimensions

  • 71 cm x 101 cm

Catalogue

  • Office fédéral de la culture — collection suisse d'affiches

Mots-clés

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Remarques illustration

L’affiche est une sorte de une mise en abyme, puisque celui qui la regarde voit aussi des figures qui à leur tour regardent une affiche. La mise en abyme est cependant partielle puisque l’affiche ne se représente pas elle-même.
À en croire les accessoires que les figures représentées ont sous le bras, il s’agit d’artistes peintres. Ces artistes dansent, dos à la focale et face à l’affiche seconde qui est postée sur un mur extérieur.
La danse qui anime les figures représentant des artistes peintre tient un rôle mineur, sur cette illustration: ce n’est pas elle qui est vantée ou promue. En revanche, sa représentation a une double fonction. Le premier objectif de la représentation de la danse est graphique: en animant des figures, elle permet de rendre l’annonce attirante pour l’œil du passant. Le second est publicitaire: construire la joie des peintres en les montrant en train de danser, c’est postuler que leur rencontre sera une fête, et inviter le passant, devenu spectateur, à s’y associer.
Ce second objectif mérite commentaire, car en réalité, il véhicule un des topos les plus anciens et les plus répandus concernant la danse dans la culture occidentale. En effet, depuis le temps de Moïse et du veau d’or et probablement déjà avant, la danse s’explique par le sentiment de la joie, par la liesse, voire par la tendance (parfois considérée comme coupable) de la femme et de l’homme à aimer faire la fête.

Contributeur(s)

Remarques sur la rédaction

La présence du document dans le fonds de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel a été signalée à l’équipe de Cadanse par le conservateur Thierry Dubois-Cosandier; qu’il en soit ici remercié.
20 juin 2019